“Mon principal défi est de faire preuve d’une très grande flexibilité et résilience et d’avoir une équipe qui suit cet état d’esprit”

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En amont du Gala de Verbier, qui aura lieu le Samedi 3 septembre au Chalet d’Adrien, nous vous présentons chaque semaine une des 10 entrepreneures valaisannes de moins de 40 ans qui seront mises en avant lors de cet événement inédit.

Aujourd’hui, nous avons la joie de vous présenter Sandrine Perrodin, Directrice et Propriétaire chez Paul Maret SA, entreprise familiale de distribution de matériaux de construction depuis 1959. Représentant la 3e génération, cette passionnée de sport, de lecture non fictionnelle et de voyages, a repris la direction de l’entreprise en 2017 et a réalisé un partenariat important avec le Bringhen Group à Viège.  Interview.

Pourquoi avoir choisi la voie de l’entrepreneuriat ?

J’ai probablement été influencée par ma famille qui a toujours été dans ce milieu et j’ai un caractère très indépendant. Après avoir terminé mes études, acquis de l’expérience dans des grandes entreprises et diverses régions de Suisse, je suis revenue aux sources, à 30 ans, pour reprendre l’entreprise familiale du côté de ma maman.

Quels sont les principaux défis en tant que jeune entrepreneure ?

Durant les premières années, c’était un vrai challenge de mener l’équipe vers de nouveaux objectifs tout en étant en train d’apprendre sur le tas les diverses facettes de l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, mon principal défi est de faire preuve d’une très grande flexibilité et résilience et d’avoir une équipe qui suit cet état d’esprit. Le rythme des changements sur le marché s’est accéléré drastiquement ces dernières années et il faut pouvoir s’adapter continuellement. Ce qui était vrai il y a 5 ans ne l’est plus forcément aujourd’hui.

Quelle est votre vision des principales évolutions nécessaires pour le futur développement d’une entreprise ?

Il est indéniable que chaque PME doit composer avec les divers changements sociétaux et que cela est souvent bien plus difficile à mettre en place que dans des grandes entreprises au point de vue structurel et financier. Beaucoup de propriétaires de PME ont l’impression qu’on charge les petites entreprises sans vraiment les soutenir, alors que ces dernières représentent plus de 98% des entreprises en Suisse ! Mais il ne faut pas oublier que les atouts d’une petite entreprise sont la flexibilité, la rapidité de mise en place et la proximité. Si on a la bonne culture d’entreprise et les bons collaborateurs, les évolutions sont mises en place plus aisément. Par exemple, le télétravail peut être appliqué pour certains postes si un lien de confiance est établi. Pour les évolutions qui ont un coût direct sur l’entreprise qui ne pourra être répercuté ni par une hausse de la productivité ni de la marge, il le sera sur la société.

Quelles nouvelles fonctions complémentaires vous verriez-vous prendre ces prochaines années ?

Peut-être accompagner des petites entreprises en intégrant des conseils d’administration.